Citations et poèmes, au fur et à mesure de mes lectures

Chaque fois que je le peux, que ça me semble pertinent, je partage le passage ou une citation d'un livre que j'ai lu ou que je suis entrain de lire et qui m'a inspirée.

Je voudrais vous prier, autant que je sais le faire, d’être patient en face de tout ce qui n’est pas résolu dans votre cœur.

Efforcez-vous d’aimer vos questions elles-mêmes, chacune comme une pièce qui vous serait fermée, comme un livre écrit dans

une langue étrangère.

Ne cherchez pas pour le moment des réponses qui ne peuvent vous être apportées, parce que vous ne sauriez pas les mettre en pratique, les "vivre»".

Et il s’agit précisément de tout vivre.

Ne vivez pour l’instant que vos questions. Peut-être, simplement en les vivant, finirez-vous par entrer insensiblement, un jour, dans les réponses.

Qui a fait le monde ?

Qui a fait le cygne et l’ours noir ?

Qui a fait la sauterelle ?

Je veux dire cette sauterelle-ci − celle qui a bondi hors de l’herbe, celle qui mange du sucre au creux de ma main,

qui bouge ses mandibules de gauche à droite, plutôt que de haut en bas −

qui regarde autour d’elle avec ses énormes yeux compliqués.

La voilà qui lève ses pâles avant-bras et se nettoie soigneusement la tête.

La voilà qui déploie ses ailes, et s’envole au loin.

Je ne sais pas exactement ce qu’est une prière.

Mais je sais comment prêter attention, comment tomber dans l’herbe, comment m’agenouiller dans l’herbe, comment flâner et être comblée, comment errer à travers champs,

ce que j’ai fait tout au long de la journée.

Dis-moi, qu’aurais-je dû faire d’autre ?

Tout ne finit-il pas par mourir, trop rapidement ?

Dis-moi, qu’entends-tu faire de ton unique, sauvage et précieuse vie ?

La joie n'arrive pas avec une fanfare

sur un tapis rouge parsemé

des fleurs d'une vie parfaite

La joie se faufile

alors que tu verses une tasse de café

en regardant le soleil

éclairer ton arbre préféré

juste comme il faut

Et tu écartes la joie

car tu n'es pas prêt.e pour elle

ta maison n'est pas comme elle devrait être

pour une invitée aussi distinguée

Mais la joie, tu vois

se moque de ta maison en désordre

ou de ton solde bancaire

ou de ton tour de taille

La joie est censée se faufiler à travers

les fissures de ta vie imparfaite

C'est ainsi que la joie fonctionne

Tu ne peux pas vraiment l'inviter

tu ne peux qu’être prêt.e

quand elle apparaît et l’enlacer avec affection

car à ce moment précis

la joie t'a choisi.e."

Il suffit simplement de se rappeler de respirer, de prendre un moment pour s’arrêter, et juste comme ça, quelque chose en moi se calme, s'adoucit, fait de la place pour les imperfections.

La voix dure de la critique s'éteint dans un murmure et je me rappelle une nouvelle fois

que la vie n'est pas une course de relais,

que nous franchirons tous la ligne d'arrivée,

que s'éveiller à la vie est ce pour quoi nous sommes nés.

Toutes ces fois où j'oublie, où je me surprends à me précipiter en avant sans même savoir où je vais,

toutes ces fois je peux faire le choix de m’arrêter, de respirer, d’être, et de marcher lentement dans le mystère.

 Les oiseaux ont disparu dans le ciel,

Le dernier nuage s'est évanoui,

Nous sommes assis ensemble

La montage et moi,

Jusqu'à ce que, seule, la montagne demeure.

Nous déployons beaucoup d’efforts pour améliorer les conditions de notre existence, mais en fin de compte c’est toujours notre esprit qui fait l’expérience du monde et le traduit sous forme de bien-être ou de souffrance. Si nous transformons notre façon de percevoir les choses, nous transformons la qualité de notre vie. 

Et ce changement résulte d’un entraînement de l’esprit que l’on appelle méditation.

Les émotions tendent naturellement à s’imposer à nous ; c’est sur leur influence que nous devons agir, par sur leur présence.

Vouloir une expérience positive est une expérience négative ; accepter une expérience négative est une expérience positive.

Rien n'est absolu,

tout est changement,

tout est mouvement,

tout est révolution,

tout s'envole et s'en va.

La douleur est parfois inévitable, mais la souffrance, c'est-à-dire la manière dont nous rentrons en relation avec la douleur, elle, est optionnelle.

Souvent, devant une obsession qui traîne, je me dis que ce n'est qu'une pensée parmi les milliers qui vont me traverser l'esprit aujourd'hui.

J'ai décidé d'opter pour l'amour.

La haine est un fardeau trop lourd à porter.

Pensez-vous que la paix nécessite la fin de la guerre ? Ou des tigres ne mangeant que des légumes ?

Pensez vous que la paix passe par l'absence de votre patron, votre conjoint, vous-même ?

Pensez-vous que la paix viendra ailleurs qu'ici ?

Une autre fois que maintenant ?

Dans un autre cœur que le vôtre ?

La paix est ce moment sans jugement. C'est tout.

Ce moment dans l'espace du Cœur où tout ce qui est là est bienvenu.

La paix est ce moment sans penser

qu'il devrait en être autrement,

qu'il faudrait ressentir autre chose,

que votre vie se devrait se dérouler selon vos plans.

La paix est ce moment sans jugement.

Ce moment dans l'espace du Cœur où tout ce qui est là est bienvenu.

Le vrai voyage ce n'est pas de chercher de nouveaux paysages mais un nouveau regard.

Le moment présent est le seul temps qui est à notre disposition pour percevoir, apprendre, grandir et se transformer.

Lorsque vous arriverez au bord de la lumière et que vous devrez faire un pas dans les ténèbres de l'inconnu,

dites-vous que l'une de ces deux choses se produira :

soit il y aura quelque chose de solide sur lequel vous tenir debout,

soit vous apprendrez à voler.

Les gens voyagent pour s'émerveiller

devant le sommet des montagnes,

devant les immenses vagues des mers,

devant le cours des rivières,

devant la vaste boussole de l'océan,

devant mouvement circulaire des astres ...

Ce faisant, ils passent à côté d'eux-même, sans s'émerveiller.

Qui regarde à l'extérieur rêve. Qui regarde à l'intérieur s'éveille.

Souvent, vous n'êtes pas réellement là : vous êtes "ailleurs", mentalement parlant, très fréquemment entrain de ressasser le passé ou de vous préparer au futur.

C'est oublier une chose toute simple : le seul moment que vous êtes entrain de vivre, c'est le présent, alors ne vaudrait-il pas mieux y participer ?

Lorsque nous faisons l'expérience du silence, nous nous souvenons de qui nous sommes :

des êtres des étoiles, créés du refroidissement de cette planète,

créés de la poussière et du gaz, créés à partir des éléments,

créés du temps et de l'espace …

créés du silence.

Dans notre culture actuelle, le silence est quelque chose comme une espèce en voie de disparition …

un fondamental en voie de disparition.

L'expérience du silence est maintenant si rare que nous devons le cultiver et le chérir.

Cela est particulièrement vrai pour le silence partagé.

Partager le silence est, en fait, un acte politique.

Quand nous pouvons nous tenir à l'écart de l'habituel et percevoir le fondamental, le changement commence à se produire.

Nos vies s'alignent sur des valeurs plus profondes et la vie des autres est touchée et pénétrée.

Le silence nous ramène à l'essentiel, à nos sens, à nous-mêmes.

Il nous ancre.

Sans ce retour nous pouvons tellement nous éloigner de notre vraie nature que nous nous retrouvons littéralement hors de nous-mêmes.

Nous vivons aveuglément et agissons sans réfléchir.

Nous mettons en danger le délicat équilibre qui soutient nos vies, nos communautés et notre planète.

Chacun de nous peut faire la différence.

Les politiciens et les visionnaires ne nous rendront pas au caractère sacré de la vie.

Cela sera fait par des hommes et des femmes ordinaires qui ensemble ou seul.e.s peuvent dire :

"Souvenons-nous de respirer, souvenons-nous de sentir,

n'oublions pas de prendre soin,

faisons cela pour nos enfants et pour nous-mêmes

et les enfants de nos enfants.

Pratiquons pour le bien de la vie."

Nous devons comprendre comment fonctionne l'attention, prendre conscience de sa fragilité, des forces qui la bousculent.

Cela permettra de la réguler, de la stabiliser, pour notre plus grand bien, car l'attention n'est pas qu'une disposition naturelle, elle s'enseigne et se travaille.

En méditation, nous apprenons à mieux voir ce qui est sous notre contrôle et ce qui ne l'est pas.

Nous arrivons ainsi à une liberté de plus en plus grande dans notre façon de faire : là où nous aurions réagi par réflexe, nous avons l'espace pour choisir notre réponse.

Je ne dis pas que tous les réflexes, les anciens schémas et les réactions émotionnelles disparaissent d'un coup. En général, il subsistent d'un certaine manière mais nous apprenons à bien les gérer au lieu d'être déterminé automatiquement par eux.

Alors nous commençons à voir que certains schémas s'adoucissent progressivement d'eux-même.

Vous respirez 22 000 fois par jour.
Sur ce nombre, combien de fois en avez-vous conscience ?

Vous êtes le ciel. Le reste, c'est juste de la météo.

Entre le stimulus et la réponse, il y a un espace ; dans cet espace se trouve notre liberté de choisir notre réaction ; et dans notre réaction résident notre possibilité de grandir et notre bonheur.

La méditation n’est pas une expérience particulière, mais le rapport à l’expérience, qu’il y ait calme ou agitation, tristesse ou joie.

Il s’agit de ne pas s’y attacher ni d’y résister, mais de s’y ouvrir et de l’éprouver pleinement. 

Nous errons dans les temps qui ne sont point nôtres et ne pensons point au seul qui nous appartient.

Il y a un moment où il vaut mieux aimer la vie telle qu'elle est, y compris avec ses angoisses, que rêver perpétuellement d'une vie sans angoisse.